« Vous n’êtes pas vraiment libre tant que vous n’êtes pas libéré du besoin de
plaire à tout le monde. »

– Joel Osteen

Lorsque nous entendons le mot « liberté », nous pensons généralement aux libertés pour lesquelles nos ancêtres ont dû se battre et mourir, comme la liberté d’expression, la liberté de pensée, de conscience et de religion.

Nous sommes donc prompts à répondre par l’affirmative lorsque nous sommes confrontés à des questions philosophiques telles que : « Sommes-nous vraiment libres ? »

Nous nous disons : « Bien sûr que nous sommes libres. Nous pouvons dire ce que nous voulons et croire (ou pas) en ce que nous voulons. »

Eh bien, ce n’est pas ce que pense Johann van Goethe, un célèbre écrivain allemand, qui a déclaré que « nul n’est plus désespérément asservi que celui qui croit faussement être libre ».

Par définition, le terme « liberté » désigne « la condition ou le droit de pouvoir ou de permettre de faire, dire, penser, etc. ce que l’on veut, sans être contrôlé ou limité ».

Après avoir lu cette définition, pouvons-nous vraiment dire que nous sommes totalement libres ?

Sommes-nous vraiment libres de dire et de faire ce que nous voulons sans être contrôlés par la peur, la pression sociale et les attentes familiales ?

La réponse est non, nous ne le sommes pas. Nous réfléchissons à deux fois avant de faire quoi que ce soit, par peur de décevoir ceux qui nous sont chers. Nous nous sentons poussés à être ce que nous ne sommes pas, à agir d’une manière différente de celle que nous sommes, car nous avons peur d’être exclus. Nous voulons tellement plaire aux autres que nous négligeons nos propres désirs et besoins au profit de ceux des autres.

Combien de personnes ont laissé tomber leurs rêves pour suivre ceux de leurs parents afin de ne pas les décevoir ? Combien de personnes ont choisi certaines carrières par peur de ne pas réussir dans celles qu’elles voulaient vraiment poursuivre ? Combien de personnes choisissent de ne pas s’habiller ou d’agir comme elles le souhaitent vraiment par peur d’être jugées et critiquées par les autres ?

Comment pouvons-nous alors dire que nous sommes libres lorsque nous sommes prisonniers non seulement de nos propres insécurités et anxiétés, mais aussi des jugements et des attentes des autres ?

Le fait que nous recherchions si activement la liberté dans notre vie quotidienne signifie que nous ne l’avons pas.

Cependant, pour certains, c’est nous qui nous sommes mis dans des cages et nous sommes les seuls à pouvoir nous en libérer. Pour d’autres, cette cage leur apporte sérénité et paix et ils sont pétrifiés à l’idée d’en sortir. Leur peur de l’inconnu, du changement et leur anxiété les empêchent de faire un pas hors de cette prison et ils sont donc prêts à renoncer à leur liberté pour rester dans leur zone de confort.

En effet, nous avons tous des responsabilités et des attentes qui limitent la façon dont nous passons notre temps. Certains d’entre nous ont dû mettre leurs rêves de côté parce qu’ils ne se sentaient pas libres de les poursuivre.

Nous passons notre temps et notre énergie à faire ce que l’on attend de nous, et nous nous permettons rarement de faire ce que nous voulons faire. Si nous sommes physiquement libres, nos rôles, nos responsabilités, nos limites et nos peurs nous emprisonnent souvent dans notre esprit.

Au cœur de la définition de la liberté se trouve le mot « choix » : nous avons la liberté de choisir qui nous voulons être, ce que nous voulons faire, où nous voulons aller, avec qui nous voulons être… Mais la liberté de choix a été retirée à certains d’entre nous sans qu’ils s’en rendent compte. Ils finissent donc par suivre le chemin que d’autres ont choisi pour eux sans jamais se rendre compte qu’il y a plus dans la vie que les cages dans lesquelles ils se trouvent.

C’est pourquoi j’encourage chacun d’entre vous à être qui vous êtes vraiment. Libérez-vous des perceptions de ceux qui vous entourent et soyez ce que vous avez toujours voulu être.

Vivez vos vies comme vous le voulez : nous avons tous une vie à vivre, alors vivons-la du mieux que nous pouvons, comme nous le voulons et non comme les autres le veulent.

Et surtout, libérez-vous de cette peur paralysante que vous avez, cette peur qui vous a été transmise depuis votre enfance, la peur de se tromper et faire des erreurs, la peur du changement, la peur d’être qui nous sommes vraiment, de faire ce que vous voulez, de dire ce que vous voulez etc. Libérez-vous de cette peur et commencez à vivre pour vous.

Je vous laisse avec cette citation de Martin Luther King :
« De chaque flanc de montagne, que la liberté résonne. »